Et si mon premier post vous parlait de bug ?

Ce mot qui peut rapidement donner des frissons, couvre tous dysfonctionnements sur vos services, projets et donc site web. La vie d’un site web est faite de bugs et debugg, c’est normal et sain. Parfois on les provoque pour mieux les débusquer, et parfois ils s’invitent sans préavis (coucou #OVH). Une partition que les développeurs connaissent par coeur. Un bug a toujours une origine. Et comme les êtres humains, elle est diverse, souvent complexe et sujette à quelques surprises.

Pourquoi on en parle ?

Mardi 1er novembre, Wordpress, CMS géant qui couvre 43% des sites internet (oui, vous avez bien lu près de 43% des sites seraient basés sur du wordpress) lançait sa dernière version : 6.1 Un nouvelle version nommée Mikhail Alperin. Pianiste jazzman né en Ukraine. « Code is poetry » cette petite pastille accompagne toujours une nouvelle release. L’annonce avait été faite bien avant, pour que les modules (outils souvent nécessaires pour rendre le CMS plus fonctionnel) aient le temps de mettre à jour leur code. On ne s’improvise pas sur une mise à jour qui concerne la moitié du web. Sauf qu’un module de Langue, payant de surcroit avec un mode « pro », #WPML avait fait savoir via sa newsletter qu’il ne serait pas prêt. Tous les sites ne sont pas au même diapason. Certains WP, beaucoup depuis la dernière mise à jour forcée, ont une mise à jour automatique. Le jour de la sortie, les sites avec du WPML et l’extension en particulier activée, sont tous désaccordés. Ca bug donc, de manière orchestrale et assez lourdement (erreur 500)

« Code is poetry »

Dans notre agence, Light My Web, nous sommes intervenus de deux façons : 1. Nous avons bloqué les mises à jour de nos sites en maintenance régulière chez nous. 2. Alerter nos clients pour activer une intervention urgente sur les sites Un debugg est d’ailleurs vite trouvé, par notre équipe. Chez WPML on promet une mise à jour prochaine, et quelques patchs en attendant. Mais chacun s’y est mis pour alerter et proposer des solutions selon sa compétence, ou son instrument de prédilection. En d’autres termes, il y aura toujours des bugs, même chez les virtuoses, les « pro ». Il faut s’attacher, comme tous les musiciens à trouver une manière de composer.   *Cet article a été écrit en 2023